On dit souvent que Dieu permet des moments de solitude dans nos vies pour qu’on puisse se rapprocher de lui et qu’il parle à nos coeurs. C’est quelque chose qu’on est capable d’admettre humainement un certain temps. Mais quand la traversée du désert est longue les forces nous manquent et on a tendance à baisser les bras, on doute, on se fatigue… Même avec notre entourage, on peut se sentir seul face à une épreuve parce que celui qui n’a jamais vécu ce que vous vivez, même avec la meilleure volonté du monde, aura du mal à vous comprendre ou se mettre à votre place. Mais la Bible parle de nos vies comme une course, une longue route qui, même si semée d’embûches, mène vers un but, celui de la vie éternelle dans la présence de Dieu.
A l’époque du livre des Actes, il n’y avait pas d’avion, ni de train, ni autre moyen rapide pour voyager et selon notre conception du temps, « gagner du temps ! » Pourtant, l’apôtre Paul, pour faire la volonté de Dieu, a du partir en mission dans différentes villes, différents pays pour annoncer Jésus-Christ comme seigneur et sauveur dans le temps que Dieu lui donnait. Il n’avait donc pas de temps à perdre et avait conscience de cette notion de course vers un but. Il a été malade, il a connu la prison, les persécutions, les accusations de ceux qui connaissaient son passé. Cependant, lorsqu’il enseignait dans la ville de Philippe, il a déclaré dans Philippiens 3 versets 12 à 14 :
» Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ.
Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,